Les émotions

Le mot « émotion » vient du latin « exmovere » : “ébranler” et de « motio » : “action de bouger”.

Une émotion :
– met notre corps en mouvement ;
– est une réaction physiologique instantanée.
– fait suite à un stimulus de notre environnement capté par nos 5 sens.

Une émotion est donc une information que notre corps nous donne à travers le déclenchement de réactions physiologiques. Les émotions sont universelles. Elles sont de même nature pour chacun d’entre nous !
Ce sont ces réactions qui sont jugées agréables ou désagréables, par nous-mêmes ou par notre entourage.
Ce qui nous différencie, c’est la rapidité avec laquelle nous arrivons à gérer ces émotions, si tel est notre souhait.
L’émotion est déclenchée suite à un stimulus extérieur interprété comme une urgence par une partie du cerveau : le système limbique appelé aussi le “cerveau émotionnel“.
Suite à un stimulus (une image, un son, une odeur, un goût, un contact avec notre peau ou plusieurs à la fois), il va l’interpréter, selon son filtre, comme une des émotions de base : peur, joie, tristesse, colère, dégoût ou surprise.
Une fois le stimulus interprété comme une urgence, le corps va se mettre en mouvement instantanément grâce au système nerveux autonome qui va mobiliser le corps.

Ces émotions ou “mouvements réflexes” sont nécessaires à la survie de l’individu.
La théorie psycho-évolutionniste des émotions de l’américain Robert Plutchik (1927-2006) est l’une des méthodes de classification des réactions émotives générales. Plutchik considérait, quant à lui, qu’il y avait huit émotions de base : la joie, la peur, le dégoût, la colère, la tristesse, la surprise, la confiance et l’anticipation.
Plutchik était d’avis que ces émotions étaient le reflet d’un taux de neurotransmetteurs, donc qu’elles étaient le reflet d’un mécanisme purement biologique qui avait évolué pour faciliter l’adaptation de l’animal sur le plan de la reproduction.
Il a défendu leur primauté en montrant que chacune d’elles déclenchait un comportement d’une grande valeur de survivance ; par exemple, la peur inspirait la réaction de fuite ou de combat, la colère inspirait la défense de ses acquis, la tristesse impliquait le repos essentiel pour l’auto-préservation de l’organisme, et la joie impliquait la recherche de ressources.
Robert Plutchik a aussi créé, comme modèle, une roue des émotions pour illustrer diverses nuances dans les émotions.
Plutchik y propose ses 4 émotions fondamentales primaires (la peur, la colère, la joie, la tristesse), qui s’associent à des mécanismes de mémoire et de réflexion pour donner 4 autres émotions fondamentales secondaires (la confiance (liée à la joie), le dégoût (lié à la tristesse), l’anticipation (liée à la colère) et la surprise (liée à la peur)), dont les fonctions respectives seraient la préservation, la protection des acquis, la reproduction, la réintégration, l’incorporation, le rejet, l’orientation et l’exploration).

D’après https://ecole-et-bienetre.com/definition-emotion/ et https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Plutchik