L’approche systémique est née des travaux de l’anthropologue Gregory Bateson aux Etats Unis à partir de 1942. Il s’était inspiré des travaux sur la cybernétique de Norbert Wiener.
Il s’agissait d’appliquer les théories portant sur le fonctionnement des systèmes physiques et cybernétiques sur les systèmes humains, c’est-à-dire les interactions au sein des groupes humains.
Dix ans plus tard, en 1952, Grégory Bateson réunissait trois autres scientifiques : John Weakland, ingénieur chimiste et psychothérapeute, Jay Haley, étudiant en sciences sociales et futur psychiatre et William Fry, psychiatre. Il créa ainsi le premier Groupe de l’Ecole de Palo Alto. Don D. Jackson, psychiatre qui travaillait sur les interactions familiales, les rejoignait en 1954..
En 1958, un autre groupe parallèle se forma sous l’impulsion de Jackson : le Mental Research Institute. Ce groupe fut constitué de Jules Ruskin, psychiatre, Virginia Satir, psychologue, Paul Watzlawick, psychothérapeute et psychanalyste, et Richard Fisch, psychiatre.
Les influences des travaux de l’Ecole de Palo Alto sont considérables. De nombreuses approches de la communication, de la thérapie, du coaching, du développement personnel sont basées sur ces recherches.
Il faut également notamment associer, aux travaux sur la systémique familiale, l’Ecole de Milan en Italie, fondée en 1967 par Maria Selvini.
L’approche systémique permet de favoriser, de déclencher le changement et l’ouverture vers de nouvelles possibilités des systèmes humains tels que les couples, les familles, les organisations (entreprises, instituts, associations)…