La joie

La joie est une des quatre grandes émotions universelles que la nature nous a données au même titre que la colère, la peur et la tristesse.

Qu’elle soit profonde et sereine ou qu’elle suscite l’excitation, la joie, comme toutes les émotions, nous envoie un message sur ce dont nous avons besoin. Ici, le message est simple: ce qui nous a procuré cette joie est un bienfait, et en l’identifiant nous pourrons le reproduire à l’avenir. En effet, contrairement à la gaieté qui est un état d’esprit, la joie porte sur un objet précis.
Allégresse, euphorie, jubilation, liesse, exaltation, enchantement, délectation, ravissement, sous toutes ces formes, la joie est bénéfique à bien des points de vue: elle entraîne la production de nombreuses d’hormones à la fois relaxantes, excitantes et relationnelles :

 – la dopamine (hormone du plaisir)
 – la sérotonine (hormone de la bonne humeur)
 – l’adrénaline (hormone de l’excitation)
 – l’ocytocine (hormone du lien social).

Bien souvent cette émotion remplit toute notre personne. Elle exprime la plénitude.
Comme chaque émotion, la joie est physiologique et nous traverse de manière relativement courte et passagère.
Elle a besoin d’espace pour s’exprimer. Nous rions aux éclats et cela fait parfois du bruit, la joie.
Par contre, le bonheur n’est pas une émotion mais bien un sentiment. C’est un état provenant de plusieurs émotions indicatrices de satisfaction, y compris de la joie et du plaisir.

Le bonheur est une évaluation que nous faisons, un moment donné, de notre état d’être. Il traduit ainsi une grande satisfaction dans notre vie.

Parmi les sensations que nous ressentons dans la joie, notre cœur bat fort mais la fréquence cardiaque ralentit. Notre respiration est ample et nous ressentons de la chaleur qui envahit langoureusement notre poitrine.
La joie est procurée par une réussite dans notre vie, un succès tant attendu, une belle rencontre, un plaisir intense. La naissance d’un enfant ou tout évènement heureux génère la joie.

En règle générale, nous n’avons a qu’une seule envie, c’est que cela continue. Encore, encore crie l’enfant quand il éprouve la joie alors qu’on l’appelle à table pour manger.
Pas évident que cela s’arrête ; c’est tellement bon.
Dans un second temps, notre tendance naturelle consiste à partager notre joie avec d’autres. Par exemple, en relatant nos chouettes expériences aux autres.
« La mousse au chocolat que j’ai mangée dans ce resto, elle était vraiment extraordinaire. J’ai eu tellement de plaisir que mon pot était vide depuis 10 minutes que ma cuillère tambourinait toujours dedans ! »

La joie couronne nos efforts qu’ils soient physiques (à travers le sport par exemple) ou psychologiques (en réussissant par exemple un examen ou son premier Sudoku).

On éprouve aussi la joie dans la relation. La joie profonde d’offrir ou recevoir un cadeau. De vrais beaux moments de partage, de relation.

Retrouver des amis que nous avions perdus de vue depuis longtemps, un proche, ses profonds moments précieux de reliance avec l’autre sont autant de moments de joie.

Comme l’écrit Isabelle Filliozat, la joie naît du sentiment d’être relié. On se sent alors profondément exister et en communion.
Parfois nous vivons cela tout simplement en regardant un beau paysage ou un coucher de soleil.
La joie stimule la créativité, favorise la prise de décision et enfin pousse à davantage d’audace maîtrisée.

D’après https://www.psy.be/fr/conseils/la-joie
Et https://www.ithaquecoaching.com/articles/role-des-emotions-la-joie-1031.html